Actualités 27 juillet 2023

Ressources hydriques : anticiper la sécheresse

GSF place la gestion de sa consommation en eau lors de ses prestations au cœur de ses préoccupations. Dans un contexte où la sécheresse est devenue un enjeu géopolitique, politique et économique, trouver des alternatives et une gestion plus rationnelle et économe de l’eau n’est plus une nécessité mais bien une urgence. De l’eau « connectée » à la création d’un arsenal de gestion des ressources hydriques en passant par une politique achats responsable ou encore la participation à des innovations technologiques alternatives, notre entreprise innove. Objectif : répondre aux besoins de nos clients.

Sous l’effet du réchauffement climatique, les périodes de sécheresse se multiplient et durent. Depuis l’été 2021, un fort déficit des précipitations s’est prolongé. Il se traduit par un assèchement des sols rendant le constat indiscutable. En de nombreux points du globe, les ressources hydriques s’amenuisent à un rythme inquiétant. En France, le nombre de départements concernés par un arrêté de restriction d’usage de l’eau a doublé entre 2021 et 2022. Passant de 12 à 24. Pour 2023, les prévisions indiquent que 70 départements sont à risque de sécheresse. Parmi eux, 27 présentent un risque très probable. Pour faire face à ces périodes d’insuffisance en eau, les préfets prennent, depuis, des mesures exceptionnelles et temporaires de limitation d’utilisation. Mais aussi des suspensions pour les usages non prioritaires pour les particuliers et les professionnels. Ces arrêtés préfectoraux montrent que l’eau est devenue un enjeu qui exige désormais une véritable politique.

 

Vers une meilleure gestion des ressources hydriques dans l’agroalimentaire

 

Il existe quatre niveaux de gravité : vigilance, alerte, alerte renforcée et crise. Début août 2022, sur 96 départements, 58 étaient en crise. 31 en alerte renforcée. Selon ces niveaux, l’État peut demander aux entreprises une réduction de la consommation en eau pouvant aller jusqu’à 25 % de la consommation moyenne. Voire l’interdiction de prélèvements dans certains cas. « Cela concerne évidemment nos clients dans le secteur agroalimentaire qui se retrouvent dans l’obligation d’anticiper et de mettre en place un plan d’action pour mieux gérer leurs ressources en eau. Ils doivent également penser à des mesures curatives afin de réduire de manière immédiate leur consommation en cas de dépassement. En tant que partenaire, GSF doit être force de proposition pour mieux gérer sa consommation en eau puisque c’est l’ingrédient principal d’une prestation de nettoyage en agroalimentaire en méthode humide », rappelle Charline Lacrouts, Ingénieure Agroalimentaire au Service R&D.

 

Anticiper la crise sécheresse grâce à l’innovation

 

Pour cela GSF innove avec son capteur connecté et clipsé sur les canalisations des clients pour mesurer et contrôler la consommation en eau. Une solution qui a pris de longs mois avant d’être enfin testée chez l’un de nos clients.

 

Des tests réalisés chez des clients

 

« Nous sommes donc de grands consommateurs d’eau, que ce soit pour réaliser nos missions comme pour nettoyer nos sites. Notre entreprise est donc très suivie sur ce sujet et nous avons déjà engagé plusieurs actions pour diminuer notre consommation. En septembre dernier, nous avons installé avec GSF des capteurs connectés sur nos sept descentes d’eau dans la partie abattoir de notre site. L’idée est de relever la consommation de manière très précise et d’analyser ensuite ces données pour mettre en place un plan d’action. C’est nécessaire et réellement d’actualité dans notre secteur d’activité. Sans compter que nous sommes implantés dans une région très touristique et potentiellement soumise à des arrêtés d’eau. Une eau qui devient une denrée rare. L’actualité le montre quotidiennement avec les pics de sécheresse et les nappes phréatiques au plus bas… Nous devons donc être exemplaires sur ce sujet », indique Christelle Bourmault Responsable Qualité Hygiène Euralis Les Herbiers.

 

Mise en place de solutions

 

Car, ce qui ne se mesure pas ne s’améliore pas écrivait William Edwards Deming. Pour Marie Cheval, Ingénieure agroalimentaire au Service R&D cela ne fait aucun doute : « Impossible d’améliorer notre consommation d’eau ou de réduire de 25 % cette dernière, si l’on ne sait pas combien on consomme au départ. Plus on a de détails sur les indicateurs, plus on va être en mesure de cibler les postes consommateurs en eau, la période consommatrice dans la journée au sens large, notamment sur la partie de prestation de nettoyage. C’est comme cela que l’on va pouvoir se donner des objectifs et réussir à les atteindre grâce à la mise en place de solutions et notamment de celle de l’eau connectée. »

 

Et des idées, GSF n’en manque jamais. Face à la crise sécheresse, le groupe redouble d’effort en mettant par ailleurs en place de la sensibilisation et de la communication pour faire connaître les alternatives et les solutions auprès de ses collaborateurs. « Dans ce cadre-là, depuis l’année dernière, GSF communique sur la sécheresse auprès de ses collaborateurs afin de sensibiliser un grand nombre d’entre eux. Des messages lancés sur notre intranet pour expliquer les niveaux d’alerte, des informations pour expliquer les impacts au quotidien chez nos clients », énumère Marie Cheval.

 

Sensibiliser pour prévenir

 

Mais sensibiliser, c’est aussi discuter avec les opérateurs qui sont les premiers concernés. Et pour engager ce dialogue, des communications ont également été mises en place. La première concerne les éco gestes en industrie agro. Le nettoyage et la désinfection nécessitent d’importantes quantités d’eau et de détergents dans l’industrie agroalimentaire. Des alternatives existent. Face à la crise sécheresse, GSF n’a pas manqué d’en trouver. Aujourd’hui, le service R&D du groupe en étudie déjà 21.

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