Du 12 au 14 mars s’est déroulé le CFIA, le salon des fournisseurs de l’agroalimentaire qui a réuni près de 1 700 exposants, au Rennes Parc Expo, à Rennes. Parmi eux, le groupe de propreté et de services GSF qui a su, par sa capacité à innover et à répondre aux défis majeurs de l’actualité, présenter des solutions concrètes et novatrices pour imaginer le secteur agroalimentaire de demain sur la partie propreté et services. Des compteurs d’eau connectés pour une meilleure gestion de l’eau dans ses prestations de nettoyage.

Animation d’une fresque de l’eau, conférence, stand… Présent sur plusieurs temps forts, GSF a, cette année, marqué les esprits. Notamment sur le showroom de l’Usine Agro du Futur avec la démonstration de son compteur connecté pour une meilleure gestion de l’eau. Ce plateau réunissait une dizaine d’innovations sélectionnées pour cette nouvelle édition. Il a embarqué les visiteurs, pendant trois jours, au cœur des enjeux liés à la réduction des consommations d’eau.

En effet, ce qui ne se mesure pas, ne s’améliore pas. Et c’est précisément ce que propose GSF avec cette solution de compteurs fixés sur les tuyauteries. Le but ? Un meilleur suivi de la consommation d’eau de ses prestations de nettoyage. (Pour voir une démonstration cliquez ici).

Tensions sur l’eau : nouveaux défis pour l’agroalimentaire

Après un été de sécheresse catastrophique pour certaines régions, le sujet de la gestion de l’eau s’est imposé. En effet, sous l’effet du réchauffement climatique, les ressources hydriques sont et seront, dans les années à venir, un enjeu majeur pour l’ensemble des territoires.

Depuis l’été 2021, un fort déficit des précipitations s’est prolongé. Il se traduit par un assèchement fort des sols rendant le constat indiscutable. En de nombreux points du globe, les ressources hydriques s’amenuisent à un rythme inquiétant. L’année dernière, près de 70 départements se sont retrouvés en risque de sécheresse. Depuis, pour faire face à ces périodes d’insuffisance en eau, les préfets prennent des mesures exceptionnelles et temporaires de limitation d’utilisation. Des arrêtés préfectoraux qui montrent que l’eau est devenue un enjeu qui exige désormais une véritable politique. En France, le nombre de départements concernés par un arrêté de restriction d’usage de l’eau a doublé depuis 2021.

Vers une meilleure gestion de l’eau

Il existe quatre niveaux de gravité : vigilance, alerte, alerte renforcée et crise. Début août 2022, sur 96 départements, 58 étaient en crise et 31 en alerte renforcée. Selon ces niveaux, l’État peut demander aux entreprises une réduction de la consommation en eau pouvant aller jusqu’à 25 % de la consommation moyenne, voir l’interdiction de prélèvements dans certains cas. « Cela concerne évidemment nos clients dans le secteur agroalimentaire. Ils se retrouvent dans l’obligation d’anticiper et de mettre en place un plan d’action pour mieux gérer leurs ressources en eau. Ces industries doivent également penser à des mesures curatives afin de réduire de manière immédiate leur consommation en cas de dépassement. En tant que partenaire, GSF doit être force de proposition pour mieux gérer sa consommation en eau. C’est, en effet, l’ingrédient principal d’une prestation de nettoyage en agroalimentaire en méthode humide », rappelle Charline Lacrouts, ingénieure agroalimentaire au service R&D du groupe GSF

Nouveaux défis, nouvelles solutions

Nettoyage des circuits fermés comme des surfaces ouvertes, production de chaud et de froid, ingrédient dans les recettes… L’eau est omniprésente en agroalimentaire. Le secteur utilise d’importants volumes qui représentent pour exemple, 12 % des volumes prélevés en Bretagne.

43 % de cette eau est ensuite utilisée pour le nettoyage.

Dans ce contexte, GSF apporte désormais des solutions à ses clients. Ce boîtier connecté récupère deux types de données : la température de l’eau en sortie de tuyau grâce à une sonde. Le débit instantané en litre par minute par des ultrasons permet de quantifier la consommation en eau.

Pour Marie Cheval, ingénieure agroalimentaire au service R&D GSF, cela ne fait aucun doute. « Impossible d’améliorer notre consommation d’eau ou de réduire de 25 % cette dernière, si l’on ne sait pas combien on consomme au départ. Plus on a de détails sur les indicateurs, plus on va être en mesure de cibler les postes consommateurs en eau, la période consommatrice dans la journée au sens large, notamment sur la partie de prestation de nettoyage. C’est comme cela que l’on va pouvoir se donner des objectifs et réussir à les atteindre grâce à la mise en place de solutions et notamment de celle de l’eau connectée.

Un nouveau décret pour réutiliser les eaux usées

Annoncée par Emmanuel Macron le 30 mars dernier, lors de la présentation du Plan Eau, la simplification des procédures pour réutiliser les eaux usées traitées (REUT) devient effective. Ce nouveau décret est désormais paru. Le gouvernement veut valoriser les eaux dites « non conventionnelles ». L’objectif : développer 1 000 projets de réutilisation sur l’ensemble du territoire d’ici 2027. Il entend également multiplier par dix le volume d’eaux usées traitées réutilisées pour d’autres usages d’ici 2030. Cette réutilisation permettra d’envisager progressivement des économies d’eau très significatives de l’ordre de 20 à 25 %. L’impact s’annonce important sur le poste de nettoyage.