Gestion différenciée : un entretien raisonné des espaces verts
La gestion différenciée, parfois appelée gestion raisonnée ou durable, est une méthode d’entretien des espaces verts. Elle se démarque des méthodes traditionnelles en plébiscitant des modes de gestion plus respectueux de l’environnement.
Tournée vers le développement durable, la gestion différenciée peut-être apparentée « au juste nécessaire ». L’idée est de classer le lieu concerné par zones d’entretien et d’adapter la fréquence, les machines utilisées, voire même la méthode. Apparue dans les années 1990, elle est devenue un standard pour la plupart des communes de France. La gestion différenciée permet ainsi d’aménager, d’entretenir et de pérenniser les espaces verts urbains… Mais elle se développe également sur des sites privés. « Rares sont les entreprises qui proposent la gestion différenciée, témoigne Vincent Bouhours, Responsable d’exploitation GSF spécialisé dans les espaces verts. Le client l’applique s’il est favorable à une économie. Chez GSF, nous avons pris le parti d’être force de proposition pour cette méthode. À la fois pour apporter des solutions dans la conjoncture actuelle, mais aussi pour préserver l’environnement au maximum ».
Des méthodes variées
Pour appliquer la gestion différenciée, il existe plusieurs méthodes simples. « On fait le juste nécessaire,poursuit Vincent Bouhours. Par exemple, on diminue la fréquence de passage sur des zones moins visibles ou importantes. On peut tondre devant un trottoir 10 à 14 fois dans l’année mais laisser le reste en fauchage et ne l’entretenir qu’une à deux fois par an. C’est notamment le cas sur certains sites logistiques. »
Il est également possible de définir des zones d’entretien par écopâturage. Un troupeau de moutons est ainsi installé et se charge de la tonte de manière 100% naturelle !
Dans les autres techniques utilisées, la diminution de fréquence de taille des végétaux est également plébiscitée… D’autant qu’il s’agit de celle qui génère le plus de déchets verts. Le paillage au pied des arbustes est aussi une solution qui permet de limiter l’apport d’eau et l’évapotranspiration.
Enfin, la tonte en mulching fait également des adeptes. Le principe ? L’herbe n’est pas ramassée, elle est laissée sur place. Une tendance qui permet de limiter l’arrosage et les apports d’engrais, de protéger de la sécheresse et de réduire également les gaz à effet de serre, puisqu’on oublie le passage à la déchetterie !
Gestion différenciée : quels bénéfices ?
Quelle que soit la méthode choisie, les avantages de la gestion différenciée sont nombreux. Elle permet d’abord de limiter les pollutions et de réduire l’impact carbone en diminuant les tontes et autres interventions motorisées. Elle favorise l’écosystème et la biodiversité, en privilégiant des espèces locales et en laissant la végétation se développer dans certaines zones. Enfin, elle aide à réduire les besoins en eau mais aussi à optimiser les moyens humains, matériels et financiers.
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