Les drones de lavage, vous connaissez ? Parmi les innovations, toutes ne sont pas bonnes à prendre ! Même si nombre de sociétés proposent désormais des prestations de propreté avec l’aide de drones… Il est indispensable de vérifier leurs performances. Crash test avec les équipes Recherche & Développement du Groupe GSF !

Le drone, nouvel outil en vogue ? Conscient de l’intérêt industriel de cette solution, le GSF’Lab, laboratoire d’innovation du Groupe GSF, a réalisé une étude technico-économique sur le sujet. Ces aéronefs sans pilote sont encore peu utilisés. Mais certaines entreprises de services proposent des solutions de nettoyage de surfaces en hauteur.

Premier constat ? La manipulation de ces petits avions radiocommandés exige la détention d’un brevet de pilotage. Ce permis de télépilote agréé impose aussi un nombre d’heures d’utilisation minimal obligatoire chaque année. Enfin, pour déclencher une prestation, les délais d’autorisation de vol peuvent atteindre 21 jours suivant le scénario.

Drones de lavages : une performance faible

Côté technique, ce n’est pas encore révolutionnaire… La plupart des équipements disponibles sur le marché présentent une force d’impact trop faible pour le nettoyage de surfaces en hauteur. Seule une société s’est présentée comme capable de nettoyer à l’eau surpressée. Rendez-vous est donc pris pour un test. Résultat ? Malgré une force d’impact suffisante, le nettoyage présente une efficacité médiocre. Les coûts d’investissement et d’utilisation sont élevés (près de 5 fois supérieurs aux solutions conventionnelles). Bien entendu, le drone a des atouts ! Sécurité du personnel, prévention des chutes, réduction de la pénibilité et les opportunités de services associés intéressantes. Mais il semble être encore trop tôt côté prouesses techniques !