Les certificats délivrés aux entreprises, institutions et organisations en matière de RSE sont de plus en plus présents : toute relation avec un fournisseur, client ou partenaire requiert désormais une cotation selon un ou plusieurs de ces labels. Si certains ne sont plus à présenter comme Ecovadis, d’autres sont plus émergents. Le CDP en fait partie et commence à devenir un incontournable.  

Le projet des actions concrètes

Anciennement Carbon Disclosure Project, le CDP est une organisation internationale qui gère l’une des bases de données environnementales les plus exhaustives au monde. Elle évalue, via un questionnaire très complet, l’impact des entreprises sur le changement climatique et l’environnement au sens large. Sa particularité ? Accorder autant d’importance aux actes, aux actions concrètes mises en œuvre par les entités, qu’à leur niveau de prise de conscience des enjeux environnementaux.

Cela se reflète dans son système d’évaluation, qui couvre quatre grands thèmes :  le Leadership, la Divulgation, le Management et la Sensibilisation.

CDP : cap sur l’environnement

Si l’organisation n’est pas nouvelle (elle a été lancée au début des années 2000), elle sait se renouveler.  Le CDP intègre en effet régulièrement de nouveaux items à ses fondamentaux. C’est le cas des impacts sur l’eau ou la forêt. D’autres sujets sur la biodiversité ou les océans sont également en cours de réflexion. Au travers de ses questionnaires déclaratifs, le CDP évalue chaque item. Elle apporte ensuite une note globale mise en perspective par rapport aux entités similaires dans son certificat de notation.

Cette évaluation permet de valoriser les efforts mis en œuvre par les entreprises, villes ou organisations en matière de diminution de leur impact carbone. Dans le cadre de l’objectif de neutralité carbone visée par la France pour 2050, ce système de notation prend tout son intérêt !