Basse en carbone, innovante, renouvelable, responsable : la chimie du végétal a depuis longtemps planté sa graine. Si la discipline a peiné à percer durant ces dernières années, elle n’en a pas moins fait germer une idée prometteuse et désormais en pleine croissance. Avec une flambée des prix des énergies fossiles et des engagements RSE de plus en plus recherchés par les entreprises, elle pourrait bien devenir une alternative de taille. La promesse d’un bel avenir.

La chimie du végétal désigne les activités industrielles de fabrication d’ingrédients ou de produits à base de biomasse. Céréales, pommes de terre, betteraves ou encore algues, pour ne citer qu’elles, sont autant de ressources.

Des produits issus de cette chimie verte sont déjà bien présents dans notre quotidien. On les retrouve dans des produits d’entretien, des produits d’hygiène, des sacs plastiques ou bien encore dans des emballages.

Chimie du végétal : le retour en force

L’utilisation des végétaux comme matière première à la production chimique existe depuis toujours. Elle s’est véritablement développée lors de la première révolution industrielle, dans la deuxième moitié du XVIII^ème siècle.

Depuis une quinzaine d’années, ce procédé revient en force. Et ses performances sont plus que vertueuses.

Des enjeux environnementaux et de sécurité

Le Groupe GSF référence des produits issus de cette chimie végétale. Avec pour principale raison : « Ne pas mettre en danger la santé et les vies de nos opérateurs, indique Marie Calauti, Directrice du Service des Achats. Mais aussi pour un impact environnemental réduit. Lorsque ces substances sont déversées après usage, elles ont moins d’effets nocifs sur les océans ou les nappes. »

La chimie verte contribue en effet plus que jamais à répondre aux enjeux environnementaux, sociétaux et énergétiques que les industriels et la société doivent relever.  Une perspective que les services Achats des grands groupes suivent avec attention.