Mal de dos, cervicalgie, inflammation du poignet…  Ce sont les types de maladies professionnelles les plus fréquentes et souvent, parmi les plus douloureuses. D’après une étude Ipsos, plus de 8 salariés sur 10 souffrent d’au moins un trouble musculosquelettique (TMS). Soit 86 % d’entre eux. Ce que confirme un récent rapport de la Santé Publique France qui pointe une augmentation des troubles musculosquelettiques liés à l’activité professionnelle. L’Etat et les entreprises passent à l’action.

Face à cette montée vertigineuse des chiffres, en 2014, le gouvernement en place va prendre le sujet à bras le corps. Les CARSAT, Caisses d’assurance retraite et de santé au travail sont alors mandatées pour lancer un dispositif capable d’améliorer les conditions de travail. Mais aussi réduire drastiquement les situations génératrices de troubles musculosquelettiques. Un enjeu comptable et de santé publique. Les entreprises vont être sollicitées pour participer à cette démarche et fournir l’effort capable de réduire ces chiffres. Et GSF en fait partie.

Informer les salariés

« Depuis, le groupe n’a cessé de multiplier les actions pour faire diminuer nos accidents du travail et les troubles musculosquelettiques engendrés par nos métiers », raconte Maresca Basset, Responsable Radioprotection Groupe et formatrice Santé Sécurité au Travail.  Des formations de gestes et postures vont, dans un premier temps, être dispensées dans les 151 établissements des filiales du Groupe. « Grâce à la pratique des bons gestes et des bonnes postures, nous pouvons déjà prévenir un grand nombre de troubles », poursuit la responsable.

En effet, le mal de dos arrive en tête des TMS. Il est présent chez plus des deux tiers des travailleurs touchés (69%). Il devance les douleurs à la nuque, au genou, au poignet et au coude.

Actions et prévention pour réduire les risques

Mais GSF va aller encore plus loin dans sa démarche. Instaurer des échauffements avant la prise de poste. Etirements, réveil musculaire et autres mouvements : autant de petites routines pour éviter contractures et autres inflammations articulaires. Mais aussi créer tout un réseau d’APTMS. Ces animateurs prévention des troubles musculosquelettiques sont formés par des ergonomistes. Avec pour objectif : identifier les situations à risques et d’en tirer des études pour améliorer les conditions de travail des salariés. À ce jour, GSF a formé 165 APTMS. Et enfin, pour valoriser l’ensemble de ses actions, le groupe a également créé un challenge : le Challenge Florent Miguet, du nom de l’un de ses collaborateurs décédés des suites d’une maladie génétique. Une troisième édition ouverte à toutes les équipes encadrantes de production pour proposer de nouvelles idées. Cas d’études et cas concrets qui seront ensuite diffusés dans les sociétés comme exemples de bonnes pratiques.