Elles font actuellement beaucoup parler d’elles ! Les punaises de lit sont en forte recrudescence en France. Plus de 11 % des foyers ont été victimes des punaises de lit ces 5 dernières années selon une étude récente de l’ANSES (agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail). Cinéma, bibliothèque, train, les Français pensent en voir partout. La psychose gagne l’hexagone à tel point que les édiles réclament l’organisation « des assises de lutte contre les nuisibles. » Le sujet a d’ailleurs fait l’objet d’un plan interministériel de lutte. Au-delà de ce problème de santé publique, l’enjeu est aussi économique. En effet, près de 1.4Md € ont été consacrés à la lutte contre ce nuisible, en France, depuis 2017.

Lors d’une réunion, le 4 octobre dernier avec les opérateurs de transports publics, Clément Beaune, a affirmé vouloir « renforcer et protéger« . Il dit avoir ainsi demandé aux opérateurs « d’améliorer leurs protocoles« . Mais aussi « d’intervenir plus rapidement« , via notamment le déploiement de brigades de chiens. Le Ministre délégué chargé des transports de France refuse toutefois de « tomber dans l’angoisse« . Il réunira des entreprises d’ici la fin du mois d’octobre. Notamment les prestataires spécialisés dans le traitement des punaises de lit, pour confronter « les innovations » et les « bonnes pratiques« .

Mais qui sont ces insectes ?

« Ce sont des petits parasites (Cimex lectularius) de 4 à 7 mm à l’âge adulte qui restent difficiles à voir car ils sont actifs la nuit. Elles vivent principalement dans la chambre et notamment dans le matelas, le sommier et toutes les petites anfractuosités présentes (plinthes, lames de parquet, tapis, moquettes…). Contrairement aux poux ou aux parasites de la gale, elles ne vivent pas directement sur la peau des humains. On reconnaît leur présence grâce à l’observation de leurs déjections. Ces dernières ont la forme de petites taches noires sur les surfaces ou de fines traces de sang sur le drap. Ce sont des parasites dits hématophages. C’est-à-dire qu’ils se nourrissent de sang en piquant l’hôte la nuit, provoquant de très fortes démangeaisons », rappelle Charles Moulinier, Pharmacien au service R&D de GSF.

« Les établissements de santé et médico-sociaux sont bien sûr régulièrement confrontés à cette problématique. Nos équipes doivent donc connaître les bons réflexes à adopter. Leur présence impose la mise en place de précautions complémentaires d’hygiène. »

Chez GSF, avec notre savoir-faire du groupe, nous sommes prêts à répondre à toutes les attentes de des clients. « Il existe des solutions à mettre en œuvre pour éliminer ces parasites. Nous avons d’ailleurs mis à disposition de nos équipes un mémo qui rappelle les bonnes pratiques. »

Comment lutter contre les punaises de lit ?

Différents traitements sont en effet envisageables. Pour le linge, deux techniques peuvent être retenues. « Les punaises de lit sont particulièrement sensibles aux variations de température. Pour cela, on peut laver le linge à plus de 60 °C, pendant plus de 30 minutes, en prenant soin de transporter le textile dans des sacs fermés et hermétiques. Il est également important de privilégier des sacs hydrosolubles pour éviter toute propagation de l’infestation, puis de le passer au sèche-linge », indique Mathilde Burguière, pharmacienne conseil chez GSF. « Une deuxième technique consiste à placer le linge fragile ou le petit mobilier dans des chambres froides pendant plus de 72 heures à une température inférieure à – 20 °C. »

Pour les locaux, deux types de traitements sont préconisés par GSF : l’action mécanique par la vapeur/aspiration. ou l’action chimique, grâce à un insecticide pour lequel il faut être détenteur d’une certification.