La cobotique s’installe dans les prestations de propreté et de services sur site. Cette innovation permet d’atteindre deux objectifs principaux : améliorer la qualité de la prestation et les conditions de travail des salariés. Chez GSF, on parle bien de cobot et non pas de robot. La machine travaille en étroite collaboration avec l’homme ! Explications avec Amandine Dufeu, cheffe de site GSF pour notre client Ikea Grand Parilly à Lyon.

Y-a-t-il eu des freins lors de la mise en place de ce cobot au sein des équipes ?

Comme nous avons eu la chance de participer aux premiers tests, nous avons pu intégrer le cobot petit à petit auprès de nos équipes et de notre client. De nombreuses questions ont émergé : pourquoi ce cobot ? Des postes d’agents seront-ils supprimés ? Première étape : rassurer les collaborateurs. Il fallait dissiper les appréhensions et faire comprendre que ce cobot était là pour leur faciliter la tâche ! Il y avait des barrières également sur la technologie. Certains m’ont confié, « on ne va pas y arriver, c’est trop compliqué ! ». Alors qu’en réalité, c’est très simple d’utilisation. Pour ma part, j’étais déjà très ouverte sur le sujet. Donc je n’ai pas eu de difficultés à les emmener progressivement dans cette nouvelle organisation.

Qu’est-ce que l’utilisation de la cobotique a changé dans votre quotidien ?

La cobotique nous a offert la possibilité de nous organiser différemment et de redécouper la prestation de propreté réalisée le matin. La mise en place du cobot permet notamment aux agents de réaliser d’autres tâches et d’intervenir, en fonction du robot, dans un certain ordre. Les agents procèdent au balayage, au dépoussiérage. Le cobot, lui, nettoie uniquement les grands axes de circulation.

Le cobot réalise-t-il sa prestation « seul » ?

Non, il ne s’agit pas d’un robot mais bien d’un cobot. Il est donc autonome pour réaliser sa prestation mais en cobotique, un agent est toujours à proximité de la machine. Si une intervention est nécessaire, nous sommes ainsi en capacité de réagir immédiatement.

Quel regard les gens portent-ils sur ce cobot ?

Ils sont intrigués ! De savoir ce qu’il fait, de quelle manière on travaille… Il a, en plus, une allure assez futuriste donc il interpelle. Les gens aiment bien venir observer la manière dont nous l’utilisons, y compris les salariés de notre client qui, après avoir été surpris, ont intégré la présence du cobot !

Comment avez-vous été formée à l’utilisation de ce cobot ?

Le commercial a d’abord été très présent pour nous expliquer la manière dont nous devions nous en servir et pour quelles tâches. Il a également traité l’aspect sécurité, l’aspect technique (changement des consommables, remplissage…), les problématiques que nous pourrions rencontrer et sur lesquelles nous pourrions nous-mêmes intervenir. Ensuite, le service Recherche & Développement du groupe GSF nous a beaucoup accompagné, formé, aidé à réaliser des modes opératoires. L’accompagnement a été complet.

Aujourd’hui, quel retour d’expérience pouvez-vous faire après plusieurs mois d’utilisation ?

Le robot n’a pas pu être utilisé pendant quelques jours en raison de mises à jour à réaliser et c’est là que nous avons senti la différence ! Il a fallu donc revenir à « l’ancienne méthode » alors que nous étions réorganisés en fonction du cobot. C’est là que nous nous sommes rendus compte que passer l’autolaveuse, ca prend du temps ! Nos agents ne pouvaient plus faire d’autres tâches simultanément, nous perdions du « confort » dans notre temps de travail. Alors que grâce au cobot, tout le monde cohabite et travaille sans stress. Il fait désormais partie de l’équipe !