Le brainstorming, vous connaissez ? Cette technique de créativité génère un grand nombre d’idées sur un sujet donné… Le tout, en encourageant la participation de tous les membres d’un groupe. Popularisée par l’homme d’affaires et consultant en publicité Alex Osborn dans les années 1940, cette méthode est présentée comme un moyen de résoudre les problèmes de manière efficace et originale. Et si brainstormer faisait partie de nos bonnes pratiques pour cette année 2023 ?

Brainstormer, oui… Mais comment ça marche ? Au cours d’une séance de brainstorming, le groupe doit faire preuve d’imagination. Ainsi, il propose le plus grand nombre possible d’idées, même les plus farfelues ! Objectif ? Susciter un maximum de créativité et ne pas juger les idées qui sont proposées, afin d’éviter de freiner la production d’idées.

On utilise souvent le brainstorming dans le monde de l’entreprise. Mais on peut également l’employer dans d’autres contextes, tels que l’éducation ou les relations publiques. Il est particulièrement utile lorsque l’on a besoin de trouver de nouvelles solutions à un problème ou de créer quelque chose de nouveau.

Le brainstorming… Ça se prépare !

Une séance de brainstorming se mène de plusieurs façons. Mais elles ont toutes pour objectif de favoriser la production d’idées. En revanche, le brainstorming n’est qu’un élément du processus de créativité. Une séance s’inscrit donc dans une réflexion plus globale… Et surtout se prépare ! Car brainstormer ne s’improvise pas. Communiquez sur la problématique ! Elle doit être suffisamment précise pour donner une direction. Mais ne pas être trop cadrée pour permettre à chacun de se sentir libre de proposer des idées. Ensuite, identifiez les participants. Réunissez suffisamment de personnes pour créer l’émulation nécessaire mais pas trop pour permettre à chacun de s’exprimer.

Comment mener une séance de brainstorming ?

Libérez les idées ! Mais pour éviter l’anarchie, il faut un maître de cérémonie. Une séance de brainstorming est menée par un animateur. Il veille à ce que chacun s’exprime équitablement mais écarte aussi tout jugement, dénigrement ou critique des idées proposées. Vous l’aurez compris, pour qu’elle soit efficace, cette séance doit se dérouler dans une ambiance détendue et ludique. Rappelez d’abord l’objectif de la réunion et la problématique principale sur laquelle vous allez vous pencher. Écrivez-la ! Cela vous aidera à ne pas perdre de vue l’objectif. Rappelez aussi les règles du bon fonctionnement du brainstorming. N’hésitez pas à proposer plein d’idées, même farfelues, et essayez de rebondir sur celles des autres pour les amener encore plus loin. Il faudra bien sûr aider les participants à générer ces idées folles, à les libérer en faisant entrer le groupe dans un processus de créativité. Bref, tout pour détendre l’atmosphère, relâcher la pression et faire oublier qu’on est là pour travailler grâce à des outils ludiques.

Posez des questions amusantes, incitez à réfléchir de manière inversée, dissertez autour d’un dialogue de film ou d’une citation d’auteur, des devinettes, des jeux… Bref, du remue-méninges, de l’échauffement cérébral… Appelez-le comme bon vous semble ! Et bien sûr, notez tout, peu importe qu’il y ait vingt ou deux cent idées proposées, c’est même très bien !

Et après ?

À la fin, on trie ensemble les idées proposées par les participants. On réunit celles qui se ressemblent, on voit dans quelle mesure elles peuvent s’articuler. On regroupe les plus simples à mettre en œuvre ou au contraire les plus complexes. Et enfin, on supprime celles qui ne seront jamais mises en place ou qui ne répondent pas à la problématique. À ce moment du brainstorming, il est possible de partager des critiques constructives, c’est-à-dire factuelles : ce n’est pas faisable techniquement, le coût de développement est trop important, l’intérêt ou le gain limité… À l’issue, on dégage de grandes idées susceptibles de répondre à la problématique posée au début. Elles seront ensuite développées et transformées en propositions concrètes. Alors, on se lance ?