La mobilité durable, vous connaissez ? La semaine du 16 au 22 septembre est marquée par la sensibilisation à des modes de déplacements durables. C’est la semaine européenne de la mobilité. Un appel européen relayé par le ministère de la Transition écologique pour favoriser l’action des collectivités territoriales, associations, entreprises et écoles qui souhaitent s’investir dans la mobilité durable. Un appel entendu par les entreprises de Sophia Antipolis. Durant ces jours, la technopole azuréenne se met au vert à l’occasion d’un challenge interentreprises.

À la fois sociaux et environnementaux, les enjeux de la mobilité durable sont multiples. Également appelée écomobilité, elle s’inscrit dans une démarche de développement durable. Marion Fenoglio, responsable adjointe au service de système de management intégré de GSF étudie le sujet de près. Le groupe déploie en effet depuis deux ans un plan d’actions ambitieux pour réduire drastiquement l’empreinte carbone de son activité. « Il s’agit de mettre en œuvre un ensemble de solutions et d’actions visant à favoriser le recours aux transports alternatifs à la voiture individuelle thermique et à une organisation limitant les déplacements. Cela permet notamment de diminuer les émissions de gaz à effet de serre. »

Mobilité : des enjeux environnementaux, économiques et sociaux

Mais la mobilité durable n’est pas qu’une affaire environnementale. C’est aussi un engagement dont l’impact est à la fois économique et social. Selon l’Ademe, 11,4 millions de déplacements journaliers sont effectués dans un cadre professionnel en Île-de-France. Les entreprises et leurs salariés ont donc un grand rôle à jouer dans cette démarche. Pour les sociétés, le développement de nouveaux modes de déplacement acte une capacité d’adaptation et d’innovation rendant possible une nouvelle organisation du travail et des habitudes.

Les entreprises azuréennes mobilisées

Dans le cadre de la semaine européenne de la mobilité, GSF SAS participe, comme depuis 2017, au défi interentreprises lancé par le Sophia Club entreprise. Tous les collaborateurs du siège de GSF sont donc invités à tenter individuellement mais surtout collectivement d’atteindre le taux de participation le plus élevé dans la catégorie entreprise de 100 à 499 salariés. Covoiturage, vélo, transports en commun ou marche à pied… Le choix ne manque pas pour apporter sa contribution ! « Nous avons déjà remporté ce challenge deux années consécutives. C’était en 2017 et en 2018, rappelle Julie Moscardo, chargée de missions énergie environnement au SMI. Il y a un véritable enjeu climatique : la réduction des émissions de gaz à effet de serre. L’objectif est de sensibiliser les collaborateurs et de les amener à changer leurs habitudes. »